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Collectif national pour les droits des femmes

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Collectif national pour les droits des femmes
Logo du Collectif national pour les droits des femmes.
Histoire
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Cadre
Sigle
CNDFVoir et modifier les données sur Wikidata
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Forme juridique
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Personnes clés
Suzy Rojtman (d) (porte-parole)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), est une association loi de 1901 féministe française. Elle regroupe plusieurs associations féministes, des syndicats et des partis politiques de gauche et d'extrême gauche.

Création et historique

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Le , le Collectif national pour les droits des femmes s'est constitué à la suite de la manifestation du qui, à l'appel de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (CADAC), a organisé la Marche des femmes pour la défense du droit à l’IVG[1].

Principes et objectifs

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Le Collectif national pour les droits des femmes se donne pour but de rendre effective la parité entre les hommes et les femmes. Elle est impliquée dans la lutte contre toutes les formes d'inégalités, de violences et d'atteintes à la dignité ou à la sécurité envers les femmes. Elle soutient l'égalité salariale, la déconstruction des stéréotypes de genre et l'accès à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception[2].

L'association lutte également contre l'extrême droite, la prostitution et les discriminations liées au genre (sexisme, lesbophobie, transphobie, harcèlement de rue...)[3].

Dès 1997, il organise des Assises pour les Droits des Femmes qui réunissent 2 000 personnes autour de l'élaboration d'une plateforme de revendications. Sur cette même année, il organise la seule manifestation « nationale » sur la réduction du temps de travail. Il mène des campagnes de sensibilisation contre le temps partiel imposé qui touche très majoritairement les femmes[4].

À partir de 2004, il entame une campagne contre les violences faites aux femmes qui aboutira fin 2006 à la proposition d'une loi-cadre. À la suite d'une intense campagne de mobilisation, en accord avec des députées et sénatrices du Parti communiste français, du Parti de gauche et du Parti socialiste, il fera aboutir, sous forme d'une loi adoptée le 9 juillet 2010, certaines des proposions contenues dans ce document. Il affirme cependant continuer à se mobiliser pour l'application effective de cette loi et pour l'adoption des autres mesures préconisées[4].

Positionnements

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En 2010, le Collectif national pour les droits des femmes s'est impliqué dans la lutte contre la réforme des retraites, présentée par le Président Nicolas Sarkozy.

Au cours du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le Collectif national pour les droits des femmes s'unit avec plusieurs d'associations féministes[5] à faire barrage à la candidate du Front national[6].

Articles connexes

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Sources et bibliographie

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  • Collectif national pour les droits des femmes, Contre les violences faites aux femmes, une loi-cadre !, Éditions Syllepse, 2006, 128 p. (ISBN 978-2849501153)

Notes et références

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  1. Dossier - Contraception et IVG, 25 ans après la loi Veil, La documentation française, 2001
  2. « Collectif National pour les Droits des Femmes - 1996 - 8mars.info », sur 8mars.info (consulté le )
  3. « Collectif National pour les Droits des Femmes - Genre en action », sur www.genreenaction.net (consulté le )
  4. a et b « Le Collectif National pour les Droits des Femmes soutient toutes les initiatives des femmes victimes de violences », sur 50 - 50 Magazine, (consulté le )
  5. Mélissa Perraudeau, « Des associations féministes appellent à "faire barrage à l'extrême droite" », sur Konbini,
  6. « Féministes uni.e.s contre le FN », sur Libération,

Liens externes

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